lundi 6 février 2012

Bonjour à tous et Bienvenue !!

Notre Objectif :

Nous sommes deux élèves de premières S, Gomes Camille et Nganwa Ngankou Kela, provenant du lycée Fabert et Voici notre petit blog, ayant pour but de présenter notre drôle de sujet, la  thérapie par le rire. Car aussi étonnant que ça puisse paraître, le rire est un excellent remède moral et même parfois physique. Nous allons donc vous présenter nos expériences, notre carnet de bord, et quelques petits sondages que nous vous demanderons de bien vouloir remplir, il est anonyme et nous vous serions très reconnaissantes d'y répondre afin de nous aider à concrétiser notre sujet ! Nous répondons à tous les commentaires et à toutes les questions ! Ainsi ce site sera fréquemment mis à jour, n'hésitez pas à revenir faire le tour ! Bonne lecture à tous, un agréable moment et surtout n'oubliez pas de rire !  
I. Comment le rire naît-il ?
A. Les premiers rires.
1. Première phase
2. Deuxième phase
3. Troisième phase
B. Un circuit neuronal.
1. Au niveau du cerveau.
a.  Les hémisphères
b. Les cortex
2. Les neurones miroirs
3. Les faisceaux neuronaux
C. Les stimuli.
1. Quand il s'agit des sens ...

a.  Les stimuli tactiles.

b. Les stimuli auditifs et olfactifs.

c. Les stimuli visuels.

2. Les stimuli intellectuels et mémoriels.
a.  Les stimuli intellectuels.

b. Les stimuli mémoriels.

3. Les différents états d'esprit.

a.  L'humour.

b. Le stress ou les situations angoissantes.
4. Les stimuli artificiels.

a.  Les stimuli "toxiques".

b. Le gaz hilarant.
D. L’avis d’un neurologue.

II. Les manifestations du rire
A.  Un phénomène respiratoire
1. Les muscles intercostaux
2. Au niveau pulmonaire
B.  Une onde qui secoue le corps
1. Au niveau facial.
a.  La région palpébrale.
b. La région nasale.
c. La région buccale.
2. Au niveau abdominal.
a.  La région viscérale
b. La région abominable.
C.  La chimie du rire.
1. Les neurotransmetteurs.
2. Endorphines.
3. Un exemple, la synthèse de catécholamines.

III. Le rire, une thérapie.
A.  La communication du rire.
1. Le rire engendre le rire
2. Anecdotes
B.  Une désintoxication morale.
1. Les effets au niveau du mal-être
2. Les effets au niveau de la sociabilité
C.  Les différentes associations.

1. Un Club de rire
a.  De sa naissance ...

 b.  ... à nos jours.
2. Rire médecin, propriétés anti-douleurs du rire.

a.  En maison de retraite...
b. ... et à l'hopital pour les enfants.
D.  Les Témoignages.
 1. L’avis d’un Rigologue.
2. Médecin.
3. Les « patients »
4. Les personnes externes.

a.  Quelques sondages
b. Témoignages.
 

dimanche 5 février 2012

Introduction :


Qu'est-ce que le rire, et pourquoi ce choix de TPE ?

En langage courant, le fait de rire est de manifester l’enjouement par quelques  contractions des muscles et du visage accompagnés par des expirations plus ou moins saccadées et bruyantes. Cependant les synonymes du rire sont variés : désopiler, esclaffer, glousser, plaisanter, pouffer, railler, ricaner, rigoler, se bidonner, se gondoler, se poiler … Sans doute parce qu’ils traduisent l’enchevêtrement d’un comportement les plus humains qui inclut des phénomènes respiratoires, musculaires, nerveux et aussi psychique d’un individu. Malgré le faire que le rire paraisse destiné aux poètes, aux comiques et aux philosophes, il  nous a parut primordial de le découvrir avec un aspect spécifique aux sciences de la nature. Puisque l’étude du rire étant basé sur la biologie humaine relève autant de notions adéquate à la physique et biochimie qu’à la psychologie.  De plus ce comportement dispose d’une intense puissance sociale et émotionnelle. Nous allons donc chercher à comprendre de quelle manière se manifeste le rire dans le corps et à savoir s’il peut être considéré comme un outil thérapeutique.

jeudi 2 février 2012

Les premiers rires !


I. Comment le rire naît-il ?
A. Les premiers rires
Un nouveau né ne peut rire dès sa naissance. Il s’agit d’un phénomène qui nécessite d’un développement physique se déroulant en plusieurs phases, mais également de plusieurs stimulations qui jour après jour, vont progresser et se développer. Comment les premiers rires apparaissent ?
1. Première phase.
 De 0 à 6 semaines, l’enfant sourit devant des visages. En effet, la musculature faciale étant complète et opérationnelle dès la naissance, des expressions faciales similaires à l’adulte et aux primates seront possibles. Ce ne sont que de simples réflexes, petit relèvement de la lèvre supérieure, observables chez l’adulte même lorsqu’il  dort.
2. Deuxième phase.
-          Neuromusculaire. (Il s’agit de la musculature faciale)
-          Cérébrale. (Il s’agit de la mise en place du câblage neuronal permettant la circulation des impulsions électriques et de ses informations chimiques. Ces neurones consentent le moteur du rire)
-           Neurosensorielle. (Il s’agit de la vue, de l’ouïe, et du toucher)
De 4 à 6 mois, Le rire devient pour l’enfant un moyen de se socialiser. Il aura recourt aux stimulations tactiles-motrices et auditives : les chatouilles, le fait de lui souffler sur le visage ainsi que les jeux tels que « coucou » , « la petite bête qui monde » , « la boxe » etc … sont des exemples. Par la suite, le nourrisson va inciter son entourage, particulièrement sa mère, a éveiller les comportements qui entrainent son hilarité. 
Après 6 mois, les stimulations visuelles et sociales sont concernées. La grossièreté, le changement, l’étonnement et la surprise, consolident les influences de ces stimulations. Afin d’éveiller le rire auprès de l’enfant il est possible de lui faire des grimaces, jouer à « je vais te manger », mettre un masque etc...
3. Troisième phase
De 1 an à 3 ans, des comportement surprenant ont la capacité de faire rire l'enfant. On peut consiérer cela comme la première forme d'humour. Il réussira à comprendre des formes d'humour primitives et lui-même cherchera à faire rire par le biais de grimaces ou d'imitations, c'est l'autostimulation. Puis lors de ces 3 ans, l'enfant est capable de différencier le réel de la fiction. Il apprécie l'humour visuel et les histoires scatologiques "pipi-caca". Pour rire, l'enfant doit comprendre qu'il est face à une situation anormale, ne correspondant pas à ce qu'il connait déjà. De ce fait, les situations inconnues ne le font pas rire car elles ne sont rattachées à rien de connu pour lui.

mercredi 1 février 2012

Les stimuli du rire.





B. Les stimuli du rire
Le stimulus est à l’origine du déclenchement du rire. Il est vrai que ce phénomène est un comportement qui se trouve être involontaire. Inné, il se manifeste comme un réflexe, et est causé par de multiples stimuli à origines contraires.

1.   Quand il s’agit des sens …
           a._Les Stimuli tactiles :
Les stimuli tactiles sont sans doute les premiers auxquels nous pensons lorsque l’on évoque le rire. Ils représentent même une forme de communication chez les chimpanzés. Les « chatouilles ». La véritable cause de cette hilarité est la surprise déclenchée par le contact, il est effectivement impossible de s’auto- chatouiller car le cerveau possède un mécanisme interne permettant d’anticiper les mouvements et stimuli corporels. Le rire est en réalité une défense mise en place après la détection d’un contact extérieur inhabituel. Notre corps va se défendre, et une de ses défenses sera le rire. La plante  des pieds, les aisselles, le cou sont des zones très sensibles à ce stimulus, pour la simple et bonne raison que très peu habitués aux contacts du fait de leur habituelle protection par des vêtements entre autre.
            b._Les stimuli auditifs et olfactifs :
Il est possible de mentionner les stimuli auditifs et olfactifs même si ces derniers concernent particulièrement les enfants. En effet, concevoir de rire par le biais d’une odeur ou d’un son semble très délicat. Cependant, il s’avère que les enfants ricanent lorsqu'un de leur compagnon effectue une flatulence, l’odeur et le son, vont ainsi les distraire et les amuser.
       c._Les stimuli visuels :
Les stimuli visuels déclenchent le rire lors de confrontations avec des scènes cocasses, il s’agit par exemple de se cogner ou de tomber par terre. Ce genre de stimuli peut faire le rire alors que nous vivons des périodes habituelles. Chaque individu rit pour des raisons diverses, c’est pourquoi des scènes vont conduire à l’hilarité auprès de certaines personnes, tandis que d’autres y resteront indifférentes.

2.   Stimuli intellectuels et mémoriels:
     a. les stimuli intellectuels :
            Les stimuli intellectuels sont fondés sur les idées  de chaque individu concernant de multiples situations. En effet, chaque être humain est différent, que ce soit sur ses traits de caractère, son style vestimentaire, ou même sa perception de la politique et religion (etc...)   Le fait d’être différent peut déclencher le rire. Prenons pour référence des personnes prétentieuses, défaitistes et égoïstes. Si au contraire, des individus généreux, modestes et ambitieux,  se rencontrent, il est possible que, même si il s’agit de se moquer, le rire soit provoquer, car un individu ayant des propose différents peut surprendre et faire rire.  
   b. Les stimuli mémoriels :
Le rire n’est pas toujours déclenché par un contact. En effet, parfois, un souvenir remontant à la surface provoquera notre hilarité. Il peut s’agir de nulle chose, parfois même d’un souvenir nous ayant déjà faire rire. Le fait de se souvenir de ce moment, ou même de nous imaginer en train de s’esclaffer nous fera rire.

3. Les différents états d’esprit.
   a. L’humour :
 L'humour est une forme d'esprit qui souligne avec ironie et détachement les aspects plaisants, drôles et insolites de la réalité. C’est aussi un stimulus du rire. Il est la combinaison de stimuli auditifs et visuels couplé à une forme d’intelligence mettant en avant certains traits comme l’ironie, ou des choses drôles de la réalité. Plusieurs types d’humour existent, le grotesque, la blague, la moquerie…
 
b. Le stress ou les situations angoissantes
Le « rire nerveux » est une addition de contradiction, de tension et de pression qui se libèrent afin d’empêcher l’affolement.  Selon les cultures les gens ne riraient pas pour la même chose. On peut aussi rire lors situations peu drôle (enterrement) ou même pour se rassurer (Coutume fréquente au Japon).  

4.Les stimuli artificiels.
         a. Les stimuli « toxiques » :
                   Nous pouvons mentionner les stimuli dits « toxiques », il s’agit de l’imprégnation d’alcool ou de drogues. Ces consommations, souvent illicites, vous nous conduire à un état second qui parfois nous procurera, un état d’extase et d’euphorie qui engendra le rire.  
     b. Le gaz hilarant :
                 Le protoxyde d’azote (NO2) dit «  gaz hilarant » aussi utilisé comme analgésique et anesthésique est un puissant stimulus du rire. Dans des conditions normales, ce gaz est incolore et inodore. Ne partant d’aucun cheminement psychologique et intellectuel, il est tout simplement le résultat de la désinhibition du cerveau. La transmission des influx nerveux entre les neurones et le système limbiques sont ralenties  Ce gaz donne des propriétés stroboscopiques aux images et aux sons, ce qui engendre le rire. Grâce à la déshydratation du nitrate d’ammonium à 250°C, on obtient l’obtention du protoxyde d’Azote.